Q – Que fais-tu, habituellement, quand tu ne travailles pas ?
Je dors beaucoup. Je dors, je dors, je dors, ou je sors. J’aime jouer aux fléchettes, alors j’y joue seul.

Q – Seul ? Ça ne te met pas mal à l’aise quand les gens te reconnaissent, disent bonjour, et te demandent un autographe ?
Qu’est-ce qu’il y a de mal à y aller seul ? Ça ne se passe pas vraiment comme ça, je ne me préoccupe pas beaucoup de ce genre de choses.

Q – Il existe plein de jeux ; pourquoi les fléchettes en particulier ?
J’ai essayé le billard et le bowling, puis je suis passé aux fléchettes. Ça a son charme. Ces derniers temps, les machines à fléchettes se sont améliorées, alors on peut jouer en ligne avec des étrangers. On peut aussi très bien y jouer seul.

Q – Ton sitcom a pris fin il y a peu. Tu as mis un pied dans la comédie.
Au début, c’était un peu dur à vivre. En tant que chanteur, je me disais « Comment est-ce que je dois jouer ? ». Les acteurs sont des gens qui se sont entraînés à jouer la comédie dès le début. Il y a des gens comme eux, et puis il y a moi qui obtiens cette partie parce qu’une bonne occasion s’est présentée à moi. J’allais devenir quelqu’un, alors j’ai travaillé dur de mon côté.

Q – As-tu succombé à l’attraction de la comédie ?
Je me suis bien amusé, mais c’était difficile pour moi de faire des expressions tout en essayant de ne pas faire d’expression.

Q – Hein ? Qu’est-ce que tu veux dire ?
En tant que chanteur, je recherche toujours la caméra. Faire quelque chose sans regarder la caméra, c’était difficile. En plus, le tournage du sitcom était fait un peu à la façon d’une pièce de théâtre. Tout d’une traite, du début à la fin. Si j’oubliais mon texte, je devais improviser ; mais j’ai déjà joué dans des comédies musicales, alors j’ai réussi à surmonter ces erreurs naturellement.

Q – Tu es le leader d’un groupe, et aussi le plus âgé. Quel genre de leader es-tu ?
Un leader qui apprécie les privilèges ? Par exemple, quand on se rend à l’étranger pour une performance et qu’on va à l’hôtel, j’ai ma propre chambre. En général, on se divise en groupe de deux, alors il y a des fois où je peux être seul.

Q – Dans ce cas, quel genre d’aîné es-tu, en dehors du fait que tu es le leader ?
Je pense que j’accepte tout, tout simplement. Avant, je n’étais pas comme ça, mais j’ai changé, à un moment. Sinon, ça me stresserait. Mais ça ne veut pas dire que je leur dis de faire comme moi.

Q – Est-ce que vous faîtes des sorties entre membres ?
On est déjà ensemble depuis le moment où on ouvre les yeux jusqu’à celui où on les ferme, qu’est-ce qu’on ferait en se voyant encore ? De quoi est-ce que je pourrais parler avec eux ? Il faut que je crée des choses à raconter ailleurs, pour pouvoir leur en parler. On a chacun nos propres amis. Je retrouve ceux que j’ai depuis l’école élémentaire, le collège et le lycée.

Q – Est-ce que tu paies souvent, quand tu sors avec tes amis ?
Oui ; notre règle c’est : celui qui peut payer, paye.

Q – Dans ce cas, Onew, de tous les amis, tu dois être un ami génial.
Quand je ne pouvais pas rendre visite à mes parents pendant les deux ou trois années qui ont suivi mes débuts, mes amis ont été jusqu’à repousser leur entrée dans l’armée pour se comporter comme des fils envers eux. Ils se rendaient souvent dans leur boutique, même pendant les vacances, parce qu’ils se disaient qu’ils devaient se sentir seuls. C’est pour ça que ce n’est pas de l’argent gaspillé (d’ouvrir mon porte-monnaie pour eux).

Q – Ce sont des vraiment amis incroyables. Est-ce que c’est qu’ils sont gentils ? Ou que tu as juste réussi à garder une bonne relation avec eux ?
C’est parce qu’ils sont gentils que j’ai pu garder une bonne relation avec eux. Mmh… Maintenant qu’ils ont une petite amie, ils commencent un tout petit peu à me négliger… Quand un ami amène sa copine avec lui, on traîne ensemble avec elle. Je m’assieds près deux et je leur demande « Vous êtes heureux ? ». A mes vrais amis ou les gens dont je suis proche, je leur dis « ne pensez pas à moi comme à une célébrité ». Je ne veux pas qu’il y ait de gêne quand je vois mes amis.

Q – Tu as changé de couleur de cheveux. Même ce genre de chose est source de beaucoup de discussions chez les fans. Le moindre de tes mouvements attire l’attention ; tu n’as pas le sentiment d’être le centre de l’univers ?
Pas du tout. En fait, je pensais ça justement avant d’être une célébrité. Je me disais, genre : « il n’y a que moi ». Mais ce n’était pas le cas. Je ne suis qu’une petite partie de ce monde. L’endroit où je me trouve maintenant, à l’échelle du monde, il n’est pas visible. Je suis sur scène devant des milliers de spectateurs ? Ça non plus, ça ne se voit pas de loin. Ce n’est rien.

Q – Ça fait cinq ans que tu as débuté. Qu’est-ce qui a changé, selon toi ?
Je suis devenu plus audacieux. Au début, tout était difficile et gênant. Mais maintenant, quand je travaille, je me dis souvent « Oh, j’ai déjà fait ça ». En y réfléchissant, même quand je ne l’ai jamais fait avant, je me dis « si je fais ça maintenant, j’y arriverai mieux plus tard ».

Q – En tout cas, tu es devenu plus beau, tu n’as pas l’impression ?
Il n’y a pas longtemps, j’ai regardé mes photos de l’école primaire. Il y avait une photo de moi en train de rire, et trouve que c’était pareil qu’aujourd’hui. C’était vraiment incroyable, parce que je pouvais voir que mon physique était la seule chose qui avait changée. On me coiffe et on me maquille souvent, pour mon apparence. Tout le monde peut être beau s’il le décide et qu’on s’occupe de lui.

Q – Est-ce que ça signifie que tu ne te sens pas fier de toi-même quand tu te regardes dans le miroir ?
Je fais plus attention à ce que je porte, pour ça. Je vieillis – ça ne veut pas dire que je me sens vieux. On pourrait dire que je suis au sommet de ma jeunesse, alors j’ai commencé à avoir envie de faire attention à mes vêtements. Dans le passé, tout ce que je faisais, c’était y réfléchir, mais maintenant, j’essaie d’agir. Je demande telle et telle chose, et je les essaie.

Q – L’incontournable pour une idole, c’est une belle silhouette. Est-ce que tu fais de l’exercice ?
Vous voulez dire de la gym ? Oui, en ce moment j’en fais un peu.

Q – Est-ce que tu as un beau corps ?
Non.

Q – Maintenant que j’y pense, on ne t’a jamais vu dévêtu.
Je n’enlève pas mes vêtements. Même si mon corps devait devenir plus développé, je ne pense pas que je le montrerais. Ce n’est pas comme si ça allait me faire plaisir que d’autres gens me regardent… Bon, si moi-même je me sens bien dans mon corps et que je suis content, c’est une autre histoire. En plus, je trouve qu’en ce moment, les gens ont de belles silhouettes mais qu’ils se ressemblent tous. J’ai un corps qui n’est qu’à moi.

Crédit : Arena Homme + (octobre)
Traduction anglaise : kimchi hana & papiermache © shineee.net
Traduction française : Freyde © SHINee France

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